Nos combats

© Laurent Antonelli

Trois axes d’intervention structurent notre action : Soins de santé aux personnes vulnérables, pauvres et sans protection sociale au Luxembourg, défense d’un système de soins plus inclusif et de la Couverture sanitaire universelle et enfin, soutien dans le monde aux victimes des crises et des conflits.

 

Soigner

Guidés par la déontologie médicale, en nous appuyant sur les besoins et la collaboration des communautés, nous voulons donner aux populations un accès réel à la santé, dans toutes ses composantes physiques, mentales et sociales.

Témoigner et plaider

Au-delà de l’indignation et de la révolte, nous cherchons à révéler l’intolérable pour mieux le dénoncer. Pour cela, nous produisons une expertise spécifique, fruit de nos pratiques de terrain et des témoignages, qui permet de mobiliser les sociétés civiles. Nous interpellons les pouvoirs nationaux et internationaux pour faciliter l’accès aux soins et promouvoir le respect des droits humains. Nous voulons peser sur les décisions politiques pour une meilleure protection de la santé des personnes et des communautés.

Notre action peut se prolonger si nécessaire sur le terrain juridique, jusqu’à l’obtention d’une jurisprudence favorable ou de changements légaux et réglementaires. Nous militons pour des systèmes de santé organisés par la puissance publique, accessibles à tous et fondés sur les principes d’équité et de solidarité. Nous rejetons la marchandisation de la santé et de l’humain.

Nos combats

Accès aux soins

 

Tout au long de l’année, les équipes bénévoles de Médecins du Monde offrent des soins médicaux à des personnes en situation de grande précarité, souvent exclues du système national de protection sociale. Le nombre de personnes suivies par Médecins du Monde ne cesse d’augmenter.

Près de 68% des personnes qui viennent consulter, le font pour la première fois et n’ont jamais fait appel aux services de Médecins du Monde auparavant. Le travail de soins de Médecins du Monde étant davantage connu des bénéficiaires et du milieu associatif, c’est sur la recommandation de professionnels du secteur médicosocial et grâce au bouche-à-oreille, que les personnes sans protection sociale se présentent chez Médecins du Monde.

Nos combats

Couverture sanitaire universelle

 

La vocation de Médecins du Monde n’est pas de proposer une alternative au système en place, mais de participer aux changements nécessaires pour rendre le système plus inclusif et plus équitable. Dans un contexte d’augmentation de la précarité et des inégalités au Luxembourg, les équipes de Médecins du Monde sont en première ligne pour dénoncer et témoigner des nombreuses barrières à l’accès aux soins et aux droits pour les personnes vulnérables.

 

Soigner tout le monde tout de suite coûte moins cher

Soigner une personne sans abri d’une hypertension légère en lui donnant un accès à des soins médicaux coûtera moins cher que de l’hospitaliser en urgence pour un infarctus.

De nombreuses personnes sont installées au Luxembourg, parfois depuis plusieurs années, dans des conditions qui ne leur permettent pas de remplir les obligations minimums légales et administratives pour régulariser leur situation et accéder à des droits sociaux : elles vivent à la rue, sont hébergées, ne sont pas en ordre de séjour, tandis que l’errance des personnes exilées gagne du terrain dans un pays situé « au cœur de l’Europe ». L’absence de possibilités de se soigner pour les personnes sans adresse officielle et les personnes étrangères en situation irrégulière remet en cause un système de santé inclusif.

Le plaidoyer de Médecins du Monde met en lumière les barrières à l’accès aux soins rencontrées par les nombreuses personnes suivies dans les centres de soins et tente de développer des solutions pour que l’accès à la santé devienne universel. Une couverture sanitaire universelle est primordiale!

 

Le mythe de la migration pour raisons de santé

En 2022, seuls 4,5% des bénéficiaires déclarent avoir quitté leur pays pour raisons de santé. Elargir l’accès aux soins aux personnes sans autorisation de séjour, comme c’est déjà le cas dans les pays frontaliers, ne provoquera par de raz-de-marée migratoire. Les soins de santé gratuits ne constituent pas le mobile migratoire.

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